Patrice Broche
Collectif Photographique
Depuis les inondations de 1988 qui ont fait 11 victimes, la ville craint les redoutables épisodes cévenols qui peuvent en quelques heures entraîner de très fortes précipitations.
Le 6 et 8 septembre 2005 deux épisodes orageux ont noyé la ville et la région de 400 litres d'eau au m2.
L'eau a commencé à se répandre dans la ville puis dans le centre historique reveillant chez les nimois un état de stress post-traumatique. Le spectre de 8 octobre 88 était palpable. Finalement plus de peur que de mal. Certes des quartiers ont été touchés de manière significative mais rien à voir avec la catastrophe de 1988.
L'effet d'amplification par les médias pourrait être le complice de cette peur collective.